sexta-feira, 19 de março de 2010

UN CAS DE LA MÉDIUMNITÉ DE DANIEL DUNGLAS HOME

C'est encore en Russie, chez la baronne Taoubé, à Saint-Pétersbourg, que se passèrent les faits suivants : tous les assistants, sauf la baronne, étaient inconnus de Home ; l'un d'eux, le Dr Karpovitch, médecin russe de renom, après avoir fait le procès-verbal de cette séance, le soumit à l'approbation des autres personnes et c'est de ce document, qui est en possession de Mme Dunglas Home, qu'elle donne les passages les plus saillants, rapportés ici :
« L'appartement dans lequel nous nous trouvions, » écrit le Dr Karpovitch, « était éclairé, a giorno, indépendamment de deux grandes lampes, dont l'une était placée sur la table carrée autour de
laquelle nous étions assis, au nombre de neuf : M. Home, la dame de la maison, sa fille, ses trois fils, la princesse Havanschky, le général Philosophoff et moi. Le tapis qui recouvrait la table ne tombait d'aucun côté jusqu'au parquet ; on avait mis sur ce tapis un crayon, du papier, la lampe mentionnée et un accordéon que j'examinai minutieusement sans y rien remarquer de particulier, si ce n'est qu'il était d'assez médiocre qualité; cet instrument appartenait à la baronne. Toute la société était entièrement inconnue de M. Home qui, le soir de cette mémorable séance, entrait pour la première fois chez Mme Taoubé.
Au moment où nous prenions nos places, M. Home nous dit que les manifestations ne dépendant pas de lui, il ne pouvait rien nous garantir. Après dix minutes d'attente, nous sentîmes vibrer la table
et des raps bien nets se firent entendre dans le bois; puis la table se pencha presque perpendiculairement. Chacun des côtés s'inclina ainsi tour à tour en face des sitters; lorsqu'elle se pencha vers moi, j'avançai involontairement la main pour empêcher la lampe de tomber, mais M. Horne me dit qu'il n'y avait pas lieu de craindre, que rien ne tomberait.
M. Home nous ayant ensuite invités à demander mentalement des modifications dans le poids de la table, chacun de nous obtint à son tour satisfaction, en posant tacitement sa demande ; les différences de poids étaient remarquables; un moment la table était légère comme une plume, bientôt après elle devenait étonnamment lourde.
M. Home prit alors l'accordéon d'une main et le tint, les clefs en bas, en vue de tout le monde; après l'avoir ainsi tenu pendant deux minutes, il retira sa main. L'instrument resta suspendu en l'air, puis
alla de lui-même se placer doucement sous la table, où il resta, toujours en l'air, et commença à donner des sons. On vit alors les clefs se mettre en mouvement et l'accordéon jouer pendant près d'une demi-heure une douce mélodie dont nous fûmes tous ravis. Chacun de nous put examiner l'instrument pendant qu'il jouait, ainsi suspendu en l'air. Vers la fin du morceau, les sons se perdirent graduellement. M'étant baissé à ce moment, je vis distinctement une petite main de femme qui jouait. Elle disparut alors et l'accordéon tomba sur le plancher. Pendant la production de ce phénomène, les mains de M. Home étaient sur la table, ainsi que celles de tous les sitters et M. Home se tenait tout à fait tranquille.
Aucune manifestation n'avait eu lieu depuis quelques instants, lorsque le général Philosophoff dit qu'on tirait le pan de son uniforme. M. Home l'ayant engagé à mettre sa main sous la table, je
m'aperçus, au mouvement de son bras, qu'elle était secouée ; il nous déclara avoir, en effet, senti une main qui, par trois fois, avait serré la sienne affectueusement. M. Home lui dit que trois de ses amis étaient présents – des camarades morts depuis des années - et il lui en donna les noms de famille et de baptême…
Un fauteuil qui se trouvait à quelque distance de la baronne s'éleva alors à six ou huit pouces de hauteur et vint se placer entre sa chaise et celle de M. Home, qui nous pria, les uns après les autres, de bien examiner le fauteuil pour nous convaincre qu'il se tenait réellement en l'air, sans point d'appui. Un instant après, nous voyions le mouchoir de la baronne sortir de sa poche, se pelotonner et rester suspendu entre le fauteuil et M. Home, à un mètre environ au-dessus du parquet.
Puis, M. Home annonce qu'il se sent lui-même soulevé ; son corps prend la position horizontale et il est transporté, les bras croisés sur la poitrine, jusqu'au milieu de la salle ; après y être resté quatre ou
cinq minutes, il est ramené à sa place, transporté de la même manière.
« J'affirme, » écrit le Dr Karpovitch en terminant, « l'exactitude de tous les détails que je viens de donner - détails confirmés par tous les assistants. Le général dit avoir été d'autant plus surpris en entendant les noms de ses trois anciens camarades, qu'à ce moment il ne songeait nullement à eux. C’est en témoignage de mon estime et de ma reconnaissance que j'ai rédigé ce rapport sur les phénomènes étonnants de cette soirée; je déclare que les conditions dans lesquelles ils se sont produits mettaient les assistants à l'abri de toute supercherie. »
Il est à remarquer que le phénomène de lévitation, si fréquent chez Home, fut constaté ici en pleinelumière.

 

Livre: Le Médium D. D. Home – sa vie et son caractere, par Louis Gardy.

Um comentário:

  1. Merci beaucoup pour cet article Rafael!
    Je connais pratiquement rien sur le spiritisme , et donc apres cet article j'aimerais bien savoir pourquoi les spirites sont venus? Pour quelle raison? Pour montrer que le spiritisme existe?
    Merci
    Oksana

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